lundi 11 juin 2012

Les grottes merveilleuses de Jijel (Bougie autrefois)

L’un des sites phares de Jijel, Les grottes merveilleuses

une rare splendeur à préserver


Avec une appellation aussi appropriée, la « Grotte merveilleuse » de Ziama Mansouriah (Jijel) n’a pas pris une « ride » depuis sa découverte qui remonte au début du siècle dernier, tant elle conserve le même attrait.

Avec une appellation aussi appropriée, 

la « Grotte merveilleuse » de Ziama Mansouriah (Jijel) n’a pas pris une «ride» depuis sa découverte qui remonte au début du siècle dernier, tant elle conserve le même attrait. Ce site, parmi tant d’autres essaimés le long de la corniche jijélienne, accueille chaque année, et particulièrement en période estivale, de nombreux visiteurs, en quête de connaissance ou poussés par le désir d’approcher et de toucher du regard des formes pétrifiées, les unes plus surprenantes que les autres.

Ce décor de stalactites et de stalagmites, 

créé selon une architecture dont seuls le temps et la nature détiennent le secret, meuble une immense salle souterraine qui n’est pas sans rappeler les fameux trésors de la caverne d’Ali Baba.

Située à 35 km à l’ouest de Jijel, sur la route nationale 43, cette excavation mise au jour en 1917 lors des travaux pour l’ouverture du tronçon routier Jijel-Béjaïa est en fait un trésor naturel à préserver, rappellent les responsables du Parc national de Taza qui en assurent la gestion. L’intérieur de cette grotte spacieuse qui baigne dans une température constante de 18 degrés avec un taux d’humidité variant entre 60 et 80 % est surtout frappant par l’impressionnante richesse en stalactites et stalagmites (concrétions calcaires) présentant des formes diverses et étranges. Le visiteur est en face de la «Tour de Pise», de «Bouddha» ou d’une mère allaitant son bébé. Le regard du touriste ne se lasse pas de s’abandonner à l’observation des formes ou des configurations humanoïdes, animales (pieds de chameau et autres ressemblances plus ou moins précises) auxquelles viennent s’ajouter des sons cristallins qui suggèrent le spectacle d’un étrange opéra des abysses.

Ce joyau de la nature souterraine, 

si captivant que le visiteur se sent littéralement happé dans un univers hitchcockien, fut à l’origine de la création même du Parc national de Taza, soutiennent les responsables de cet établissement, qui invitent avec insistance le visiteur à ne rien faire qui puisse dégrader les lieux. On sait que le ruissellement continu de l’eau, sur les façades rocheuses, est, avec le temps, à l’origine de la formation des stalactites et des stalagmites qui sont hélas, parfois décapités par des visiteurs inconscients et irrespectueux de la valeur du site.

Pour rappel, 

une première disposition législative pour son classement a été prise en date du 12 avril 1948. A l’indépendance du pays, une ordonnance relative aux fouilles et à la protection des sites et monuments historiques l’a intégré comme « monument naturel à protéger ». Cette grotte qui fait partie intégrante du territoire du Parc national de Taza, classé réserve de biosphère depuis 2004 par le Conseil international de coordination du MAB (programme sur l’homme et la biosphère), constitue une «pièce maîtresse» et le « symbole par excellence » du parc, sou- ligne-t-on au PNT. Des géologues notent également que ce « site exceptionnel » appartient au système karstique du PNT, selon une décision ministérielle du 18 novembre 2008 qui l’exclut de toute forme d’exploitation ou occupation incompatible avec les objectifs de sa désignation.

 95 ans après leur découverte, ces grottes qui ont résisté aux vicissitudes du temps craignent cependant la main de l’homme qui risque de les effacer à jamais.

« Tout visiteur, par le respect de ce qui l’entoure lors de sa présence dans ces lieux, a une part importante à prendre dans la conservation de ce fragile patrimoine pour que l’émotion puisse être partagée pendant encore quelques milliers d’années »

soulignent encore les responsables du parc en signe de message et d’invitation à la protection et à la sauvegarde de ce trésor inestimable.
[via APS] elmoudjahid.com
vendredi 8 juin 2012

Exposition de bijoux traditionnels et parures d'Algérie

Exposition à Laghouat :
Bijoux traditionnels et parures d'Algérie



Une exposition de bijoux traditionnels et parures d'Algérie à travers l'histoire a été ouverte mardi à Laghouat à l'initiative du musée national du Bardo et l'Office national du parc culturel de l'Atlas saharien.


Une exposition de bijoux traditionnels et parures d'Algérie à travers l'histoire a été ouverte mardi à Laghouat à l'initiative du musée national du Bardo et l'Office national du parc culturel de l'Atlas saharien. Organisée à la maison de la culture Etkhi Abdellah Ben-Kriou, pour une durée de dix jours, l'exposition compte plusieurs pavillons qui mettent l'accent sur l'utilisation des bijoux à travers les périodes de l'histoire et les caractéristiques des différentes régions algériennes dans ce domaine.

Cette exposition, qui s'inscrit dans le cadre de la célébration du Mois du patrimoine, a été consacrée aux "bijoux de la préhistoire" ou on y retrouve les coquilles des œufs, des coquillages, des carapaces de tortues et des os ainsi que d'autres matières naturelles qui ont été utilisées dans la fabrication des bijoux. La première journée de l'exposition a été consacrée aux bijoux de la reine Tin Hinan (période de la préhistoire), retrouvés dans sa tombe, et à cette période marquée par l'enterrement des bijoux avec les dépouilles pour des croyances de l'époque.

Avec l'avènement de l'islam, le bijou s'est développé et a su synthétiser la quintessence de toutes ces périodes dans une symbolique harmonieuse, loin des statuts et des photographies, ont expliqué les organisateurs. Un pavillon a été consacré aux bijoux traditionnels de 6 régions du pays, à savoir la grande Kabylie, les Aurès, l'Atlas saharien, les bijoux targuis et ceux des Oasis ainsi que les bijoux de la femme citadine, notamment ceux des fêtes.

L'objectif de cette exposition sur les bijoux anciens est de faire connaître l'authenticité de ce patrimoine national, ses origines et sa diversité d'une région à l'autre et d'une ville à une autre afin d'encourager les jeunes à préserver ce riche patrimoine ancestral, ont souligné les organisateurs.

[via]  elmoudjahid.com
jeudi 3 mai 2012

Premiers essais techniques positifs du Tramway de Constantine

Le tramway constantinois

Le tramway constantinois a subi ses premiers essais techniqueslundi dernier, au cours d’une cérémonie officielle qui a été mise à profit pour annoncer de nouvelles ramifications de ce moyen de transport...


Le tramway constantinois a subi ses premiers essais techniques lundi dernier, au cours d’une cérémonie officielle qui a été mise à profit pour annoncer de nouvelles ramifications de ce moyen de transport, en présence du P-DG du Métro d’Alger, du wali Noureddine Bedoui, des autorités locales, des représentants des maîtres d’ouvrage et d’œuvre et des travailleurs activant sur le projet.
Tout ce petit monde a pris place dans le tramway pour effectuer un parcours de 1,5 km, longueur de la voie des essais, à bord de trois voitures de couleur verte qui les ont conduits à partir de la gare multimodale de la cité Zouaghi.


M. Noureddine Bedoui a indiqué


« Nous réfléchissons à un projet de tracé de nouvelles lignes du tramway allant de Constantine à la périphérie ouest de la ville pour des extensions qui le prolongeront vers la cité Boussouf, en passant par les cités 5-Juillet et Boudjenana ».

Le P-DG du Métro d’Alger a trouvé l’idée intéressante, mais a recommandé de bien étudier le projet. C’est un projet structurant sur le plan environnemental et urbanistique, ajoute le wali de Constantine qui poursuit :
« Comme c’est le cinquantième anniversaire de l’Indépendance, nous voulons que tout soit achevé avant la fin de l’année, sérieusement et sûrement ».
Et d’ajouter :
« C’est une journée historique pour la ville de Constantine ». M. Bedoui a souligné également que la mission de la wilaya est de faire passer les éventuels obstacles qui pourraient surgir dans la finalisation du projet du tramway.


Le wali a, par ailleurs, annoncé que deux essais sont prévus prochainement


« Il y aura deux rendez-vous ; le premier concerne les essais techniques du tronçon situé entre Zouaghi et l’université Mentouri, prévus le 15 juin prochain ; le second essai portera sur la vérification finale et testera la totalité de l’infrastructure pour sa tranche de Constantine, longue de 8,1 km, et qui s’étend depuis le stade Ben Abdel Malek à la cité Zouaghi. Ils auront lieu avant la fin septembre ».
De son côté, M. Yahyouche, responsable des travaux du tramway de Constantine, a expliqué que le chantier a bien avancé :
« Nous arriverons à un taux de 75% d’ici à la fin de l’année en cours, lors de laquelle nous aurons terminé les essais du tramway, notamment les travaux de finition. Normalement, les travaux lourds au centre-ville seront conclus d’ici à fin septembre. L’entrée en service commercial du tramway est prévue, éventuellement, le premier trimestre 2013 ». Il a également annoncé que « 26 rames sur les 27 devant rouler à Constantine ont été acquises, et la dernière sera livrée le 8 mai prochain». Et d’ajouter : « La rame a une longueur de 42 m et une capacité totale de 400 personnes avec une densité de 6 personnes par métre carré.» La première ligne du tramway de Constantine pourrait transporter 6.000 voyageurs par heure, a-t-on encore indiqué.


Le projet du tramway de Constantine, dont la construction a été confiée à une entreprise italienne et la fourniture des rames de transport à une société française, a été lancé en 2008 pour un coût de 35 milliards de dinars.


Rona Merdaci Khaled, elmoudjahid.com

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